Bonjour,

Un marathon qui va réunir encore cette année plus de neuf milles compétiteurs. Il se court déguisé et traverse des châteaux et des vignobles prestigieux. Il va se courir cette fin de semaine. Ceci m'a inspiré ces quelques alexandrins. Bonne lecture. Merci.

Henri. 

Trentième Marathon du Médoc !

 Trentième année en Médoc pour le marathon,

 Ils viennent de partout, Parisiens ou Bretons,

 Pour cette course pas vraiment ordinaire,

 Qui longe les rives de notre estuaire.

 C’est bien une manifestation sportive,

 Mais dans une ambiance vraiment très festive.

 Plusieurs milliers de compétiteurs déguisés,

 Tous bien décidés à courir et s’amuser.

 De Zorro à Lucki-Luke ou les Daltons,

 Venus de partout,  même certains du Japon.

 Cette course s’est toujours courue dans la joie,

 Avec quand même un grand dépassement de soi.

 Une belle et magnifique organisation,

 Où chaque bénévole assure sa fonction.

 Un nettoyage tout à fait admirable,

 Pour « classement développement durable »

 Encore une fois ce marathon des châteaux,

 Montrera du Médoc ce qu’il a de plus beau.

 C’est donc là une belle manifestation,

 Qui ne peut que faire du bien à la région.

 Dans notre presqu’île un peu trop méconnue,

 Les touristes y sont toujours les bienvenus.

 Henri LANDA (12 Septembre 2014)

Bonjour,

Pour ce 2eme jeudi en poésie piloté par Enriquetta, Jai choisi la réédition de l'un de mes anciens poèmes (2009). Je l'avais écrit en me rendant compte de la dérive de l'orthographe due à la mode des "textos". Ce poème je l'avais envoyé au collège de Talence où il fut exposé dans la salle des  professeurs. Je reçus ensuite une invitation à passer une matinée en classe. Ce fut pour moi une journée inoubliable au milieu des professeurs et des élèves. Ce fut extraordinaire. Bonne lecture. Merci. 

Henri.

Merci Monsieur le Professeur.     (Collège de TALENCE des années 40)

Nous étions très jeunes au cours de ces années,

 Nos professeurs nous paraissaient bien surannés.

 Pourtant parmi ceux ci, un nous intéressait

 C'etait bien sur notre professeur de Français.

 Pour le langage il n'avait pas son pareil,

 Parvenant toujours à nous tenir en éveil.

 Avec lui finies les mornes récitations

 Et place aux envolées de belles citations.

 Tout n'était que répétition de théâtre

 Pour ces pièces dont il nous faisait débattre.

 Il nous apprit à aimer les grands classiques,

 Tous ces textes à l'écriture magique,

 De Victor Hugo à Joachim du Bellay

 De tous ces auteurs il savait nous emballer.

 Même, avec lui les fables de La Fontaine

 N'étaient pas récitées comme des rangaines,

 Mais jouées comme au théâtre, sur la scène

 Où l'ensemble de la troupe se démène.

 Un,  pour Le Cid joue le rôle de Don Diègue

 Un autre jouant celui de Don Rodrigue.

 Quelques vers par cœur encore nous connaissons

 Et entre nous les déclamons à l'unisson.

 Alors monsieur Dezerro, encore Merci

 Pour tout ce que vous nous avez si bien appris.

 Ces années là qui ne pourront pas revenir,

 Soixante ans après nous en gardons souvenir.

 Henri LANDA. (Janvier 2009)