Bonjour,

J'ai lu tout récemment un article de journal sur l'avenir des colonies de vacances. Celles-ci sont en pleine régression du fait des prix qui doivent être maintenant appliqués compte tenu des nouvelles normes qui sont maintenan obligatoires concernant l'administration et l'encadrement. Ce sujet m'a remis en mémoire ma première colonie en 1940, j'en ai fait un petit billet en alexandrins. Bonne lecture. Merci.

Henri. 

Notre première Colonie de Vacances !

 On reparle des colonies de vacances,

 Qui semblent être jugées avec méfiance.

 Car du fait de toutes les réglementations,

 Les tarifs sont en très forte augmentation

 Les bonnes vieilles « colos » sont en perdition,

 Surtout pour des problèmes d’organisation.

 Je me souviendrais toujours de ma première, 

En mille neuf cent quarante, c’était la guerre.

 Organisation de notre patronage,

 Avec de très nombreux copains de notre âge.

 Mon frère Pierre et Claude étaient bien là,

 Ensemble nous rêvions d’un  séjour de gala.

 Ainsi  prendre le train pour la première fois,

 C’était déjà une sacrée aventure, ma foie.

 Un séjour à « Bazas » extraordinaire,

 Hormis les petits problèmes culinaires.

 Car nous étions en période de restrictions,

 Cela influait sur notre alimentation.

 Mais notre Curé eut une idée géniale,

 Nous irions tous aider le « Secours National »,

 En échange de  colis de nourriture,

 Des conserves et des pots de confiture.

 Un mois passé dans une excellente ambiance,

 En période difficile, quelle chance.

 Alors il me semble que leur disparition,

 Pourrai provoquer une immense déception.

 Henri LANDA (27 Avril 2015)

Bonjour,

Pour ce jeudi en poésie "Enriqueta "nous proposai de nous inspirer de la chanson de Serge Lala : "je suis malade", ce titre me rendait cafardeux et j'avais déjà évoqué la maladie pour le défi du lundi. Alors j'ai eu envie d'écrire quelques alexandrins sur des souvenirs d'une époque difficile intitulés: Etions nous malades ? Bonne lecture. Merci.

Henri. 

Etions nous malades ?

 Je n’ai plus envie de parler de maladie,

 Je l’ai déjà fait pour le défi du lundi.

 C’était du vécu, peut-être assez  émouvant,

 Mais qui n’avait vraiment rien de très amusant.

 Ainsi je vais conter de très vieux souvenirs,

 Qui encore aujourd’hui me font sourire.

 Nous étions en classe, c’était l’occupation,

 Et nous avions des problèmes de nutrition.

 Mais nous passions des visites médicales,

 Avec pour tous des conclusions radicales.

 Il nous fallait absolument des fortifiants,

 On nous demandait surtout de rester confiants.

 Ils allaient s’occuper de nous sérieusement,

 En prévoyant la distribution d’aliments.

 D’abord ce qui nous paru un peu incongru,

 Une cuillère d’huile de foi de morue.

 Egalement quelques « biscuits vitaminés »,

 Pas vraiment fameux pour un petit déjeuner.

 Aussi si certains l’appréciait énormément,

 Nombreux les auraient évités discrètement,

Car nous nous en serions bien passé, oh combien,,

 Mais cela était censé nous faire du bien.

 Dans cette époque pleine de pessimisme,

 Cela n’altéra jamais notre optimisme.

 Henri LANDA (23 Avril 2015)