Bonjour,

C'est un titre à la Une du quotidien Sud-Ouest qui  a retenu mon attention: " Coup de jeune sur les dicos "les dictionnaires vont donc au printemps bourgeonner de mots nouveaux (une centaine au moins), notre langue e avait-elle besoin. Certains sont tirés du "franglais" mais dans l'ensemble n'enrichissent pas hélas notre grammaire. Cela m'a inspiré ces quelques alexandrins. Bonne lecture. Merci.

Henri 

Les Mots Nouveaux de nos Dictionnaires !

 Surprise pour tous  nos futurs dictionnaires,

 Mais a beaucoup cela risque de déplaire.

 Car c’est plus d’une centaine de mots nouveaux,

 Mais est-ce de notre Français  un  renouveau ?

 Nous avons la plus belle langue du monde,

 Et dieu sait qu’elle n’a rien de moribonde.

 Comme on nous envie « la langue de Molière »,

 Qui permet d’écrire aujourd’hui comme hier.

 On nous dit « un coup de jeune pour les dicos » ?

 Pas de quoi vraiment pousser un « cocorico ».

 Certains même comme « pédés » ou « bougnoules »,

 Pourraient provoquer des mouvements de foule.

 Prétextant l’homophobie et le racisme,

 On va se faire accuser de « ringardisme »

 Les employer ne sera plus une insulte,

 Si le nouveau « Petit Robert » on consulte.

 Certains utilisables sans ambiguïté,

 Car ils ont maintenant une identité.

 D’autres par contre ne méritent que l’oubli,

 Car la grammaire en sortirait affaiblie.

 Depuis trop longtemps notre langue régresse,

 On le constate hélas avec détresse.

 Ne laissons pas le Français partir en friche,

 C’est notre langue, elle est beaucoup trop riche.

 Henri LANDA (24 Mai 2015)

Bonjour,

J'ai déclaré forfait pour le défi du lundi (j'ai séché lamentablement). pour ce deuxième jeudi en poésie aux croqueurs de mots dont Fanfan tient fermement  la barre, j'ai donc choisi de revisiter a ma façon le célebre monologue de " Don Diégue " dans "Le CID " de Pierre Corneille. Voici donc ma version en quelques alexandrins. bonne lecture. Merci.

Henri. 

O rage O désespoir…. ! (Poésie du Jeudi) 

 O rage o désespoir o vieillesse ennemie,

 Combien ont disparus, des parents, des amis.

 Lorsque l’on arrive à l’automne de la vie,

 Un grand nombre d’événements se sont suivis.

 Des bons, des très bons, et puis aussi des mauvais,

 Certains arrivaient à nous en faire baver.

 Mais que faire, sinon conserver le moral,

 Quand on l’a chevillé au corps, c’est viscéral.

 Toujours le même raisonnement convenu,

 Espérons en l’avenir, la vie continue.

 Comme c’est juste, alors naturellement,

 On reste dans l’attente de meilleurs  moments.

 La vie n’est jamais un long fleuve tranquille,

 Alors à quoi bon se faire de la bile.

 L’important surtout lorsque l’on est retraité,

 C’est de conserver toujours une activité.

 Et lorsque il n’y a plus  la force physique,

 Optons pour des activités plus basiques.

 On peut ainsi replonger dans la lecture,

 Car ceci aide beaucoup pour l’écriture.

 Alors je dirais, au diable le grand âge,

 Ne mettons pas nos soucis en étalage.

 Profitons de ce que peut nous offrir la vie,

 Du bonheur il faut toujours en avoir envie.

 Henri LANDA (21 Mai 2015)

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