Bonjour à toutes et à tous,

"Quand L'Europe s'emmure", c'est le titre de notre quotidien régional "Sud-Ouest" qui nous relatait en détail les projets de constructions de murs qui commencent à s'ériger aux frontières afin d'empêcher l'entrée des migrants en Europe. Ce sujet, grave et dramatique, m'à inspiré ces quelques alexandrins. Bonne lecture. Merci.

Henri. 

Quand l’Europe s’emmure !

 L’Europe cherche à bloquer l’entrée des migrants,

 Les murs se multiplient, cela devient flagrant.

 Vingt cinq ans que celui de Berlin à cédé,

 A ceux qui à la liberté, voulaient accéder.

 Et maintenant, leurs constructions se multiplient,

 Les pays de plus en plus, chez eux se replient.

 Ces murs qui nous rappellent ces « rideaux de fer »,

 Qui pendant des années, ont été un enfer,

 Car  c’est une forteresse qui se dresse,

 Cela est peut-être une maladresse.

 Le financement de toutes ces constructions,

 Est-il pour ce problème, une solution ?

 L’Espagne en a  déjà fait l’expérience,

 Et ce système, n’est pas sans défaillances.

 En France « la jungle de Calais », inquiète,

 Mais ne doit pas être mise, aux oubliettes.

 Son démantèlement, sera très compliqué,

 Mais il est pourtant urgent de s’y attaquer.

 L’accueil des migrants, parait indispensable,

 Leur situation est vraiment pitoyable.

 Car ce sont des réfugiés, qui fuient la guerre,

 Nous en avons accueilli beaucoup naguère,

 Qui  sont aujourd’hui parfaitement intégrés,

 Alors recevons les, sans le moindre regret.

 Ne nous replions pas sur notre égoïsme,

 Essayons donc de faire preuve d’altruisme.

 Henri LANDA (30 Septembre 2016).

Bonjour à toutes et à tous,

Pour ce nouveau "Jeudi en  Poésie" des "Croqueurs de Mots", c'est toujours "Martine" qui tient sérieusement la barre du navire. Elle nous demande d'écrire  "un inventaire à la Prévert. Pour ma participation à ce défi, j'ai donc concocté un petit billet en alexandrins que je vous soumet. Bonne lecture. Merci.

Henri. 

Un inventaire à la Prévert. (Jeudi en Poésie) !

 Je devrais mettre de l’ordre dans mon bureau,

 Y trouver quoi que ce soit, un vrai enduro.

 Car depuis ce jour, où j’ai pris ma retraite,

 Et c’était quand même il y à belle lurette,

 Je n’ai pas pris le soin de vider les tiroirs,

 Mettre un peu d’ordre à cela, il va le falloir.

 Il y à là, tant de choses qui ne servent plus,

 Qu’il serait bon, d’en vider le superflu.

 Je vais donc en démarrer un inventaire,

 Qui n’est vraiment pas une petite affaire.

 Des tailles crayons et une calculette,

 Un peu oubliés, au fond d’une mallette.

 Un double décamètre et un enregistreur,

 Un casque vidéo, avec ses écouteurs.

 D’anciennes cartes grises, et d’assurances,

 Des comptes rendus, d’antiques conférences.

 Au fond d’un tiroir, mes premières lunettes,

 Qui me faisait une  drôle de binette.

 La  boite à compas, et tous ses accessoires,

Faire le tri de tout cela il va falloir.

 Et pourtant je n’ai aucune envie de jeter,

 Tant de souvenirs, ils font remonter en moi,

 Que j’en ressentirais, sûrement trop d’émois.

 Alors l’inventaire, je vais le repousser,

 Car finalement, je ne me sens pas pressé.

 Henri LANDA (29 Septembre 2016).