Bonjour,
Pour ce défi n°141, Henriqueta à la barre nous demandait de puiser dans nos archives. J'ai donc retrouvé un de mes anciens billet (Décembre 2011) c'était ma participation au défi n° 71, j'ai pensé que ces alexandrins pouvaient encore être d'actualité. J'ai eu envie de les rééditer. Bonne lecture. Merci.
Henri.
Défi N°.71 « Un visiteur venu du ciel « »
Depuis bien longtemps sur mon voile céleste,
De voir de loin la terre je me délecte.
Je ne suis qu’une étoile parmi tant d’autres,
Mais je suis moi aussi comme bien des nôtres.
J’espère découvrir enfin un de ces jours,
La planète dont si souvent on fait le tour.
C’est vrai entre nous, nous en parlons bien souvent,
Mais comment peut-on faire ce déplacement ?
Nous croisons dans notre ciel des satellites,
Mais quelle pourrait être notre conduite.
Il nous faut pour cela quitter le firmament,
Pour enfin vers la terre faire mouvement.
Nous avions bien pris l’apparence des humains,
Et rêvions déjà de ces nouveaux lendemains.
Alors profitant de l’attraction terrestre,
Nous atterrissions le jour de Saint Sylvestre.
Et là, quelles surprises, que d’animations,
Des routes pleines de voitures et de camions.
Tout ce que nous avions aperçu de si loin,
Là, nous en étions directement les témoins.
Des humains qui courraient et semblaient bien pressés,
Et entre eux se disaient « extrêmement stressés » ?
Ils se précipitaient vers des grands magasins,
D’où ils ressortaient avec des sacs vraiment pleins.
Et renseignements pris, c’était le jour de l’an
Qui pour eux m’a semblé vraiment très important.
Dans le ciel, nous avons même vu des fusées,
De toutes les couleurs qui en haut explosaient.
C’était nous a-t-on dit un feu d’artifice,
Nous avons suivi cela avec délice.
Cette terre paraissait bien être en fête,
Et de cette joie nous cherchions la recette.
Mais plus tard une rencontre nous a surpris,
Et la nous n’avons pas tellement bien compris
Un inconnu dormait sur un tas de carton,
Dans les ruines d’un taudis en démolition.
Il nous conta sa vie pleine de galère,
Sans travail et finissant dans la misère.
Nous avions atterri sur le sol de France,
Comment expliquer toutes ces différences,
Entre ces grands moments de joies et de fêtes,
Et tant de malheureux la mine défaite ?
Mais notre séjour sur terre était compté,
Et même si nous devions fort le regretter,
Notre retour il fallait bien le programmer.
Sachant bien que nous ne reviendrions jamais.
Ainsi repartis dans notre ciel étoilé,
Nous continuerons là haut à évoluer.
Mais pour nous avec ces éternelles questions,
Quels remèdes pour votre civilisation ?
Henri LANDA (26 Décembre 2011)