Bonjour à toutes et à tous,

Pour ce nouvel  « Atelier d’écriture », Fée Capucine ne nous donne pas de thème particulier, mais nous  demande d’insérer dans notre texte les mots suivants : Flot – Flexible – Foireux – Folichon – Fidele – Faute – Fou – Force – Folklore – Fortifiant – Flingue – Foi-.

Voici donc pour ma participation un petit billet en alexandrins  inspiré par ces douze mots. Bonne lecture. Merci.

Henri.

Atelier d’écriture pour « Fée Capucine » !

Le monde devient de moins en moins folichon,i

Les dirigeants nous prennent pour des cornichons.

Autour de nous ce n’est qu’un flot de coups foireux,

Qui n’ont rien de particulièrement chaleureux.

L’exemple de la campagne électorale,

Ne peut surtout pas  nous remonter le moral.

Faute d’arguments  sérieux, ça flingue à tout va,

Sous les yeux des fidèles  poussant des vivats.

C’est fou, mais cela ressemble à un folklore,

Ce que bien sur comme beaucoup je déplore.

Mais comment l’opinion est aussi flexible ?

Voila qui peut paraître un peu risible.

Comme il serait bon de réunir les forces,

Qui du redressement tenteraient l’amorce.

La France aurait besoin d’un sacré fortifiant,

Certains remèdes me paraissent stupéfiants.

Mais il nous faut absolument garder la foi,

Ayant eu des moments difficiles autrefois.

Le pays  s’en est toujours assez bien tirée,

Des anciens disparus, il nous faut s’inspirer.

Le réveil me parait encore possible,

La chute du pays, est inadmissible.

Henri LANDA (21 Avril 2017).

Bonjour à toutes et à tous,

Pour ce nouveau « Jeudi en Poésie des Croqueurs », c’et notre amie Martine qui nous demande après avoir écrit  sur le « Début » de nous exprimer sur « la Fin ». j’ai  donc choisi d’écrire quelques alexandrins sur cette période que nous avions tant attendu et espérée « la Libération ». Je vous en souhaite bonne lecture. Merci.

Henri.

« La Fin » ! (Jeudi en Poésie » !

Après cinq ans d’attentes et d’espérances,

Nous allions enfin retrouver notre France.

La libération dont nous avions tant rêvé,

Allait venir,  nous aidant  à nous relever.

De très près nous suivions les informations,

Nous tenant au courant de la situation.

Cinq années ont passées, plutôt difficiles,

Mais avec un moral bien indélébile.

Nous suivions sur toutes les cartes du monde,

Le recul de toutes ces armées  immondes.

Nous y étions bien aidés par nos enseignants,

Avec eux nous savions que nous serions gagnants.

Un temps bien long, même pour des adolescents,

Qui avions supporté ces temps si oppressants.

Un matin, ce fût le professeur de dessin,

Qui nous tint ce  petit discours plutôt succinct.

« Jeunes gens, vous êtes libres, ouvrez les portes,

Sortez et que la liberté vous  emporte » !

Abasourdis nous nous retrouvions dans la rue,

Au collège des filles nous avons couru,

Pour former tous ensemble,  un beau défilé,

Exprimant la joie qui nous faisait jubiler.

Une journée tout à fait inoubliable,

Dont le souvenir est toujours agréable.

Gardons le rêve que ce soit la dernière,

Car les guerres sont hélas trop meurtrières.

Henri LANDA (20 Avril 2017).