• " Casse Tête " Jeudi en Poèsie n°100 !

    Bonjour,

    Pur le défi n° 100 des "Croqueurs de mots" c'est le retour de notre Amiral "Tricôtine" qui reprend la barre et nous propose pour ce "Jeudi en Poèsie" le sujet suivant:"Casse Tête". Voici donc mon petit billet en participation. Bonne lecture. Merci.

    Henri.

     

     

      

    « Casse Tête » Jeudi en Poésie N° 100 !

     

     

     

    Voila donc un sujet qui devrait m’inspirer,

     En pensant à tout ce que j’ai pu endurer.

     D’abord ces années de l’époque enfantine,

     Quand l’actualité faisait grise mine.

     Souvenirs de ces périodes de restriction,

     Nourriture avec tickets d’alimentation.

     Vraiment des raisons pour se casser la tête.

     Insouciants nous parvenions à tenir tête.

     Et ainsi malgré toutes les difficultés,

     Un rien parvenait toujours à nous exalter.

     Et nous n’avions jamais de prises de tête,

     Mais tous les prétextes étaient bons pour la fête.

     Si nous n’avions que très peu d’argent de poche,

     Nous pouvions quelquefois aller au cinoche.,

     D’où nous rentrions à pieds  traversant Bordeaux,

     Cela n’a jamais été pour nous un fardeau.

     Même si pourtant en ces années  de guerre,

     Les rues de la ville étaient sans lumière.

     Alors c’est vrai, ces années ont été tristes,

     Mais nous sommes toujours restés optimistes.

     Cela est toujours une très grande force,

     Et le caractère ainsi se renforce.

     

     

     Henri LANDA (11 Avril 2013)

     

    « La Simplification Administrative ?" La Transparence " ! »

  • Commentaires

    15
    Samedi 13 Avril 2013 à 01:15
    Tricôtinette

    Bonsoir Henri, On se demande pourquoi de nos jours tout est prétexte à prise de tête pourtant pendant la guerre vous parveniez malgré tout à vous amuser .. Le monde devrait bien revenir aux valeurs simples il y aurait moins de chamailleries ! Merci pour cette belle leçon d'humilité . Bizzoux . Tricôtine

    14
    flipperine Profil de flipperine
    Jeudi 11 Avril 2013 à 23:30

    les années de guerre ont marqué beaucoup les gens de tous les âges mais il y avait tout de même des moments de petits bonheurs quand on les entend raconter

    13
    Jeudi 11 Avril 2013 à 19:15

    Comme tes souvenirs sont particulièrement bien adaptés à ce casse-tête, et toujours très joyeux malgré les circonstances, je ense en effet qu'il n'y avait rien de mieux pour te renforcer le caractère!

    12
    Jeudi 11 Avril 2013 à 18:52

    Bonsoir Henri


    Un très joli poème qui met en avant cette force vitale et le désir de vivre, à une période de guerre cruciale, où tout manquait...mais où cependant, on se contentait de ces "peu de choses", aujourd'hui l'Homme à oublié avec le progrès et la surconsommation, qu'il peut vivre simplement et en faisant moins de gâchis ! La jeunesse d'aujourd'hui ne sait pas vivre avec restriction, elle veut tout, posséder tout...j'aime beaucoup ton écrit Henri, il devrait être lu à nos enfants d'aujourd'hui, dans les écoles, rester optimiste et sourire à la vie, le secret du bonheur Henri, merci beaucoup pour tes vers, ta plume est divine...bisous et ma rose, Corinne (Cronin) belle et douce soirée à toi.


    11
    Jeudi 11 Avril 2013 à 16:34
    M'mamzelle Jeanne

    Coucou Henri..
    J'aime tes réminescences de ce passé qui ressemble au mien.Bien que pauvres et dépouvus de tout nous étions plus heureux que maintenant, il y avait une générosité, dans le gest et le sourire, que nous avons perdu !
    Je t'embrasse avec amitiés

    10
    Jeudi 11 Avril 2013 à 16:22

    Une période que je n'ai pas connu, enfin si un peu mais j'était bébé pour les tickets de rationnement. Ma mère assez polissonne un jour n'a pas pu se retenir de souffler sur le paquet de tickets qu'était entrain de compter la commerçante qui n'a pas apprécié du tout la plaisanterie mais ma mère avait encore le fou-rire en nous le racontant.

    Bon jeudi Henri. Bises très amicales

    9
    Jeudi 11 Avril 2013 à 14:42

    Bonjour Henri ! Bravo tu écris de façon magistrale cette jeunesse que fût la nôtre - quoique moi j'étais à la campagne en zone "libre" - nous nous contentions de si peu comme tu le dis et nous étions si heureux mais le progrés a tué tant et tant de belles choses ! allez ne soons pas moroses ! temps bien gris aujourd'hui ! bisous Henri !

    8
    Jeudi 11 Avril 2013 à 12:08

    Bonjour Henri,

    Pas facile de résumer une période de guerre en quelques vers. Je n'ai, heureusement, pas connu cette époque, mais j'en ai beaucoup entendu parler autour de moi et j'aime écouter les gens racontant des épisodes de leur vie. Les épreuves peuvent détruire un personne ou renforcer son caractère, et avec une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête on peut comprendre les moments de gaîté et de partage avec des petits riens.                                                                                                                         Je ne comprends pas trop le principe du jeu, mais j'admire cette facilité à faire de la poésie et jouer avec les mots. J'ai déjà essayé... dur, dur! j'en ai même fait  un article sur mon blog (p.5). J'en profite

    pour te remercier de ton passage

    Amitiés.

    Jackie

     

    7
    Jeudi 11 Avril 2013 à 11:58

    Une période très difficile qui me rappelle ce que me contait ma grand-mère. Tu l'exprimes si bien avec ta plume de poète... L'optimisme est une arme fabuleuse, j'en sais quelque chose avec la maladie. Ce qui m'insupporte aujourd'hui ce sont les caprices de plein de gens qui veulent accumuler de la matérialité et croient être heureux ainsi. Générations gâtées, surgâtées alors que le partage, le bonheur de vivre en paix, la joie d'être en dépit des malheurs permettent d'apprécier les pépites de la vie.

    Très beau texte Henri, il me touche beaucoup...

    Bises bien amicales, je te souhaite une excellente journée

    Cendrine

    L'image que je t'envoie c'est le monde qui m'inspire, les caprices égoïstes n'y ont pas leur place...

    6
    Jeudi 11 Avril 2013 à 11:03

    bonjour Henri , ça a l'air façile d'écrire comme tu fais  ! mais moi je n'y arrive pas  !  eh oui des années dur  dur !!!  souvenirs ...   merci belle journée  en espérant le soleil !

    5
    Jeudi 11 Avril 2013 à 10:34

    réussir à vivre une vie d'insouciance pendant la guerre et malgré les restrictions ... mais ce mot avait-il un sens. Qu'aviez-vous connu d'autre ? Se contenter de peu c'est peut-être ce qui manque à la jeunesse actuelle, du moins celle qui est "du bon côté"

    bises et belle journée

    4
    Jeudi 11 Avril 2013 à 08:37

    Bonjour Henri... Vivre son enfance ou sa vie d'adulte en temps de guerre ce n'est pas la meilleure des vies, alors les gens se débrouillaient et du peu se contentaient, pas comme maintenant, tout et jamais heureux... Une bonne guerre disait ma mère... no comment ! Bien à toi, jill

    3
    Jeudi 11 Avril 2013 à 08:13

    Bonjour Henri.

    Magnifique ce casse tête évoquant des souvenirs d'enfance de cette triste période d'occupation. J'ai également entendu parler des tickets de rationnement par mes parents, même après la guerre, 1949, si j'ai bonne mémoire. Les gens savaient effectivement s'amuser d'un rien, dans le rire et la bonne humeur que nos jeunes ne possèdent plus, malheureusement pour eux.

    Bises et bonne journée

    2
    Jeudi 11 Avril 2013 à 07:42

    Bonjour Henri. Un casse-tête en forme de souvenirs chez toi, que tu nous fait défiler comme dans un film fascinant, on te voit petit garçon dans des temps difficiles mais pleins d'espoir, si différents de ceux que nous vivons maintenant. Bises bien amicales.

    1
    Jeudi 11 Avril 2013 à 06:18

    Une période bien difficile..... 

    Joliment écrit

    Bonne journée Henri

    a+

    timilo

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