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L'Herbe et le Béton ! (Jeudi en Poésie des croqueurs) !
Pour ce nouveau défi des "Croqueurs de Mots ", c'est donc "Lenaïg" qui est à la barre. Elle nous propos sur le thème évasion le sujet suivant " l'herbe et le béton" Voici donc ces quelques alexandrins pour ma participation. Bonne lecture. Merci.
Henri.
L’Herbe et le Béton ! (Jeudi en Poésie) !
Il avait toujours vécu à la campagne,
Né dans un village de Basse Bretagne.
Il y avait été heureux pendant longtemps,
Mais un fait nouveau lui paraissait alarmant.
Son entreprise allait se délocaliser,
Cette nouvelle l’avait démoralisé.
Il devrait quitter sa région verdoyante,
Pour rejoindre quelque banlieue inquiétante.
Son prochain logement : « Cité des Franc- Moisin »
Où il avait un arrière petit cousin.
Et correspondant tous deux régulièrement,
Il s’inquiétait fort de son nouveau logement.
Habitué à vivre en pleine nature,
Il voyait dans l’avenir une fracture.
Alors fini pour lui son beau pays Breton,
Il serait contraint de vivre dans le béton.
Mais heureusement il lui restait le rêve,
Des vacances à venir qui seraient la trêve.
Il savait qu’il allait y songer chaque jour,
Sa vie était maintenant à un carrefour.
Un changement pas facile à accepter,
Il aurait beaucoup de mal à s’y adapter.
Et allait compter constamment dans sa tête,
Les jours restant pour obtenir la retaite.
Henri LANDA (18 Septembre 2014)
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Commentaires
sourires ... les jeunes de ma campagne rêvent en s'ennuyant des loisirs que leur apporteraient la ville et son béton ...
bises et belle fin de semaine
c'est sur que le grand air et la campagne c'est différent de la ville et de son béton ...meme s'il y a aussi des espaces verts en ville ..enfin bien sur ça depend ou on vit !..
tiens faudra que je fasse un 'tit reportage sur l'herbe, la mousse, les plantes qui poussent à travers le béton, j'ai fait qq photos dernièrement :)
oh serait-ce autobiographique ou est-ce que ça concerne un proche, en tout cas il y a du vécu dans ce texte!
Beaucoup d'émotion dans ce poeme.
Quitter un endroit verdoyant, pour rejoindre une banlieue en béton.
Et, attendre à la retraite le moment de retrouver la beauté de la campagne.
Encore bien tournés, ces alexandrins.
Bisous d'amitié, douce nuit.Aimée
Beaucoup de gens sont ainsi délocalisés et regrettent leurs racines.
Merci pour cet écrit.
Bonne soirée.
Superbement bien relevé,
Henri, que ce défi !
Bravo et agréable poursuite de ce jeudi !
Bises.
Un très beau poème, empli d'émotion, qui révèle une fois de plus ton grand talent Henri.
Il n'est pas évident de quitter un lieu verdoyant mais certaines cités ont des visages inattendus. J'en sais quelque chose. Ma cité qui est pourtant réputée tout béton et qui a toujours mauvaise réputation malgré la majorité de ses habitants, des gens formidables, est un réservoir de biodiversité et possède des petits bijoux de nature.
Excellente journée et gros bisous, amicales pensées!
Cendrine
Une de mes roses pour toi...
c'est dur de quitter sa campagne pour la ville et surtout si c'est une grande ville et dans une autre région
Et pourtant... combien de bretons ont quitté leurs foyers suivant le "chemin de fer" pour trouver en ville de quoi survivre il y a cent ans !
Heureux qui comme Ulysse...
Bonne journée Henri
bonjour Henri , ah oui quelle beau poème et histoire ! moi non plus je n'aurais pas pu ! j'ai eu de chance de descendre de PAris et venir dans la campagne Bordelaise !!! merci passe une belle journée a+
Bonjour Henri, troquer du vert contre du gris ça peut jouer sur le moral, ouf il y a les W-E et les vacances retour au source et puis la retraite un jour,libre de retourner y vivre pour tjs, merci.... bises, jill
7mimi de BrugesJeudi 18 Septembre 2014 à 09:54Oui un choix de vie difficile après avoir vécu au milieu de la verdure. Tu as encore réussi un joli poème.
Bon jeudi Henri. Moi je vais en randonnée à Andernos. Bises
Ce n'est pas évident à gérer , effectivement ! Bien bel écrit, Henri. Bises et à bientôt. Francine.
Pour les défis "écriture" , c'est sur : http://clio48.apln-blog.fr/
5FlorenceJeudi 18 Septembre 2014 à 09:23Florence - Testé pour vous
Bonjour...un superbe texte pour raconter une horrible histoire...et qui arrive si fréquemment. J'ai aussi pensé à tous ceux qui ont quitté leur pays, leur patrie pour venir s'installer en France, dans les années 70...la place qu'on ne leur a pas laissée, les habitations qu'on leur a fabriquées...je soupire.
Bravo, c'est vraiment très bien écrit...on perçoit, on sent le désarroi devant cette situation qui va bouleverser sa vie...je soupire encore.
A très bientôt et passe une très bonne journée...soleil ou pas soleil ?
Bonjour Henri, merci beaucoup et bravo, c'est un magnifique poème que tu nous offres. Tu as su trouver les mots pour évoquer ce Bas-Breton, déchiré entre l'herbe et le béton (moi aussi je suis une Basse-Bretonne exilée à Paris !). Bises bien amicales.
Bonjour Henri merci pour ces lignes magnifiquement - comme toujours - 'envoyées" ! Ce petit orage aura rafraîchi l'atmosphère ce matin la douceur fait grand bien ! bon jeudi Amitiés !
2MitouJeudi 18 Septembre 2014 à 07:56coucou Henri
J'ai quitté ma Bretagne il y a pas mal de temps ,je suis arrivée au pays du charbon tu parles d'un dépaysement ! j'ai mis quelques années pour m'y habituer et maintenant j'y suis bien installée mais chaque année je compte les jours pour retrouver la mer ,les bateaux et les crustacés !!
Mes enfants sont en Lorraine alors j'y resterai !!
gros bisous et bonne journée
MITOU
Bel Hommage à tous ces provinciaux qui ont d^quitter leur région pour aller vers la ville pour travailler. Ce fut le cas de mes grands parents qui étaient bretons. J'ai été touchée. Bravo. Retour en Vendée demain. J'ai hâte de revoir la mer. A la retraite on fait le chemin inverse. Belle fin de semaine.
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Moi aussi j'ai été délocalisé, j'avais 11 ans, 11 années passées dans mon petit village que j'aimais tant, puis mes parents ont été appelés à travailler à la ville, j'ai bien été obligée de les suivre. Voilà 43 ans que je vis en ville, même si je m'y suis habituée avec le temps, je n'oublierai jamais mon coin de paradis!!!
Merci Henri pour ce partage et je te dis à lundi.
Bisous
Domi.