-
Souvenirs, Souvenirs !
Bonjour,
Il y a quelques jours j'avais reédité un vieux billet " mon centième texte" en relisant certains commentaire j'ai eu envie de remettre en lignes le tout premier que j'avais intitulé "Souvenirs, ouvenirds" C'était en Décembre 2006, l'ayant aussitôt envoyé par mail à mon frère, il me fit ce petit mot à sa réception:
"Bravo ! Ce poème rappelle notre jeunesse insouciante , pèriode difficile, mais nous étions en vacances. Cher Henri ! Mais pourquoi as-tu attendu aussi longtemps pour nous faire découvrir ce merveilleux talent. A suivre j'espère."
Ton grand frère. Pierre
Souvenirs, Souvenirs !
Tauriac, souvenirs de si belles vacances,
Pour trois gamins unis depuis leur enfance.
Deux étaient frères, l’autre le meilleur copain
Les trois ensembles étaient toujours pleins d’entrain.
Leur fraternité leur rendait tout possible,
Et rien alors ne leur paraissait impossible.
La période était celle de la guerre,
Mais tout cela ne les préoccupait guère.
Toutes les restriction dues à l’occupation,
Pour eux n’étaient pas une préoccupation.
L’insouciance leur faisait oublier l’enjeu,
Seul comptait pour eux, l’aventure et le jeu.
Un jour allant à Pugnac en se baladant,
Surprise, en panne, deux allemands.
Leur camion stoppé au milieu du croisement.
Sitôt l’idée germe chez nos trois garnements,
Allons vite en aviser les résistants,
Qu’ils puissent les faire prisonniers dans l’instant.
Le chef des résistants était le charcutier,
Prudent, incrédule il voulut vérifier.
Et méfiant, ne voulut pas venir sans renforts,
Afin de réussir son exploit sans effort.
Mais hélas, le temps de ces tergiversations,
Avait permis le dépannage du camion.
Au grand dam de notre trio d’adolescents,
Se retrouvant là bien déçus et mécontents.
Ils reprirent alors leur périple vélo,
Toujours à l’affût d’un nouveau jeu rigolo.
Henri LANDA ( Décembre 2006 )
-
Commentaires
Bonjour Henri,
Je te remercie de ta visite sur mes pages, et pour répondre à ton commentaire, je dirais que l'amitié n'est jamais tardive en sa bénédiction...elle est comme le vent, libre de passer, libre de se déposer en un souffle de vie ! Merci pour ce merveilleux poème, l'insouciance en ces jeux, en la guerre, envie de vivre comme des enfants, et de profiter de ce temps... les dangers de l'occupation, "les jeux interdits..." ne voyant ni la mort, ni la peur, en leurs actes espiègles...de bons souvenirs malgré la guerre, le conflit, juste l'envie et le désir, de "combattre l'ennemi", à leur propre niveau...même si dans un jeu, les dangers étaient eux, bien là... Je te souhaite Henri un bon et doux week-end, très belle photo, et merci à ces beaux souvenirs, si chers à notre mémoire, au temps qui passe... Toute mon amitié et ma rose, Corinne (Cronin) Bisous affectueux.
je me souviens bien de la fois où j'ai découvert cette aventure contée sur ton blog. Peut-être une occasion perdue mais aussi sûrement l'évitement d'une réaction en chaîne qui aurait conduit à des représailles et qui sait à des arrestations avec torture et descente dans les réseaux clandestins voire à des prises d'otages fusillés.
C'est ainsi que les forces spéciales de l'occupation allemande fonctionnait (SS) avec cl'appui zélé de certaines polices françaises.
bises amicales
Bonjour Henri, quel beau souvenir, mais vous étiez bien inconscients, c'était très dangereux,Merci de partager ces souvenirs d'une époque pourtant très sombre. Bisopus et bonne journée MTH
Vous aviez déjà l'esprit patriotique : dommage qu'on ne vous ait pas écoutés ! Ce sont de bons souvenirs! Bon week end
Ajouter un commentaire
Je me souviens, Henri, de ce texte que j'avais lu avec grande émotion. L'émotion est toujours là, à la relecture. La fougue de la jeunesse, en toute période, contre le chaos de la guerre.
Je te souhaite une belle soirée, gros bisous chaleureux
Cendrine