Bonjour,

Pour cette reprise des "Jeudis en Poésie " Jil Bill à la barre, nous propose d'après photos, d'écrire un petit poème. Je suis donc parti d'un ancien souvenir de jeunesse que j'ai traité en quelques alexandrins. Bonne lecture. Merci.

Henri. 

Le Chat Gourmand ! (Jeudi en Poésie) !

  Mille neuf cent cinquante, motif professionnel,

 J’avais déménagé à « Conques sur Orbiel ».

 Un petit village prés de « Carcassonne »,

 Je n’y connaissais absolument personne.

 Mais là ma propriétaire fort gentiment,

 M’offrit un petit chat absolument charmant.

 Il fallait lui trouver un nom, ce fût « Pami »

 Avec mon petit chien ils furent vite amis.

 Au fond du jardin passait un cours d’eau : « l’Orbiel »,

 Un tout petit ruisseau mais vraiment sans pareil.

 Un jour d’été il se retrouva asséché,

 Juste un filet d’eau courant parmi les rochers.

 Pour le chat ce fût une belle surprise,

 Des petits poissons il allait faire prise.

 Sautant de pierre en pierre il les saisissait,

 Et puis tout heureux les croquait sans se lasser.

 Au bout d’un moment je me posais la question,

 N’y avait-il pas là risque d’indigestion ?

 Je préférais donc qu’il rentre à la maison,

 Sur son divan cela n’était pas la prison.

 C’est là la conclusion d’un bon vieux souvenir,

 Qui peut encore aujourd’hui faire sourire.

 Henri LANDA (27 Novembre 2014)

Bonjour,

J'ai écouté hier une émission de variétés qui était consacrée à "Gilbert Bécaud". Parmi les nombreuses chansons l'une d'elle a particulièrement retenue mon attention il s'agit de " l'indifférence " et m'a donc inspiré ces quelques alexandrins. Bonne lecture. Merci.

Henri. 

«  L’Indifférence » !

 Si de « Bécaud », c’est le titre d’une chanson,

 J’en ai fait quelques alexandrins sans façon.

 Cela peut être le pire des sentiments,

 Qui peut provoquer de graves ressentiments.

 Car en somme qu’est-ce que l’indifférence,

 Sinon ignorer de l’autre, la différence.

 On peut donc la comparer à l’égoïsme,

 Qui en amitié peut créer des séismes.

 Et après cela il n’y a plus grand-chose,

 Cela tue l’amour, même à petites doses.

 Une chanson vraiment extraordinaire,

 Comme « Bécaud » seul, savait si bien les faire.

 Lorsqu’il écrit : « tes enfants ne te parlent plus »

 Suivi de : «les vieux ne t’écoutent même plus ».

 Pour clore mon billet que dire en conclusion ?

 Essayons d’éviter toutes désillusions.

 Car l’amour et l’amitié sont trop importants,

 Faisons tout pour les conserver le plus longtemps.

 Ceci n’a rien d’une leçon de morale,

 Mais simplement d’une opinion générale.

 Alors luttons tous contre l’indifférence,

 Tentons alors d’oublier les  différences.

 Henri LANDA (24 Novembre 2014)